La Duchesse Insoumise
TITRE : La Duchesse Insoumise
AUTEUR : Christine MERRIL
EDITIONS : Harlequin
Résumé
Angleterre, 1815.
Mariee de force au duc Marcus de Haughleigh, ce libertin a la trouble reputation, lady Miranda ronge son frein : vivre dans un chateau en ruines aux cotes d'un mari ombrageux, voila qui n'est jamais entre dans ses reves de jeune fille.
Bien sur, Marcus ne l'a epousee que par devoir, et certes pas par amour. Mais de la a se montrer aussi rude avec elle. S'il croit pouvoir lui imposer cette vie austere sans qu'elle reagisse, il se trompe !
Determinee a prouver a son mari qu'elle n'est pas femme a se resigner aussi facilement, Miranda se met a le provoquer .
Mon avis
Suite à ma précédente lecture, Violet Templeton, je me suis plongée dans ma liseuse pour trouver une romance historique… Et voilà, La Duchesse Insoumise, que j’avais eu lors d’une promo chez la FNAC !
Le récit et l’intrigue sont tels que je m’y attendais. Une romance loin d’être simple ! Alors que dans la plupart de ce genre d’histoire, le mariage est une conclusion heureuse, ce n’est pas le cas ici. On débute par un mariage non consenti par les mariés mais dans l’obligation de s’engager afin que la dame ne tombe pas dans le déshonneur. S’ensuit une enquête du marié sur son épouse d’une part, et la nouvelle vie de l’épouse dans sa nouvelle demeure d’autre part. Evidemment, les sentiments seront de la partie, et un jeu du chat et de la souris va s’engager.
Concernant les personnages, nous avons Marcus Radwell, duc d’Haughleigh, qui fuit un peu ses responsabilités liés à son ordre social, et qui se retrouve prit au piège d’un mariage à cause de sa mère (qui de sa tombe doit bien se marrer). Marcus est un trentenaire, bel homme, mais au caractère épouvantable, il faut bien l’avouer. Miranda Grey est une jeune femme dont la vie n’a pas fait de cadeau. Noble de sang mais très pauvre matériellement, elle se retrouve mariée au Duc et entreprend un sacré ménage dans la demeure. Enfin, vient un troisième personnage, St. John, le frère de Marcus, qu’on sent fourbe mais dont on ignore (au début) les raisons de sa souffrance et son désir de vengeance.
J’avoue que le titre de ce roman m’a induit en erreur. Dans « Duchesse Insoumise », je m’imaginais une jeune femme rebelle, prête à piquer de belles crises, à chercher les ennuis… Que nenni ! Miranda est douce et agréable. Elle se soumet aux décisions de son époux. Mais sa douceur, sa façon de faire feront qu’elle arrivera à dompter et à canaliser Marcus. Elle fait des erreurs en accordant sa confiance mais ce n’est pas pour autant que cette oie blanche soit si blanche que ça. Elle désire on époux et elle veut connaître l’amour. Contrairement à beaucoup de jeunes filles vierges, elle n’a pas peur de passer à l’acte. Elle ne comprendra pas toujours les réactions excessives de Marcus. Mais le duc finira par s’ouvrir à cette jeune femme.
Ce fut une jolie lecture, agréable. Certaines scènes peuvent paraître exagérées mais de temps à autre ça fait du bien d’avoir une petite histoire d’amour à se mettre sous la dent…
Extrait :
« Elle avait recommencé. Marcus avait été sûr que six pieds de terre le sépareraient de toute autre intervention maternelle dans sa vie. Il avait pensé qu’une demi-promesse de coopération serait suffisante pour tranquilliser la douairière et le laisser libre.
Manifestement, ce n’était pas le cas. Il vida un tiroir du secrétaire de la duchesse défunte. Du papier blanc, des enveloppes, des timbres. Il renversa un encrier, jura, et tamponna la tache qui s’étendait avec le napperon.
Elle avait jeté sa ligne et, à la première occasion, il s’était jeté sur l’hameçon telle une truite affamée. Il aurait dû sortir de la pièce et laisser la fille à St. John. La renvoyer sous la pluie avec ce qui lui restait d’honneur à défendre. Ou lui permettre de dormir dans un lit sec et se moquer de sa réputation.
Mais comment aurait-il pu le faire ? »