La Lune Bleue
TITRE : La Lune Bleue
AUTEUR : Virginie DIDIER
EDITIONS : Boz’Dodor
Résumé
Providence, jeune prêtresse du sanctuaire de la lune bleue, a rêvé : un terrible danger les menace. Saura-t-elle l’empêcher ? Céleste, jeune fille enfermée dans les cachots d’un lugubre château, se pose une question : qui est-elle ? Elles ne le savent pas mais, malgré les siècles qui les séparent, leurs destins sont liés. Sauront-elles se trouver ? Et Céleste acceptera-t-elle son destin, quel qu’il soit ?
Mon avis
Je remercie les éditions Boz’Dodor de m’avoir proposé de lire cet ouvrage de fantasy né d’une plume francophone.
La Lune Bleue est un ouvrage dans l’univers pur Fantasy. L’auteur a crée un monde de toutes pièces avec ses contrées, ses habitants, ses légendes et comme souvent dans ce style de roman : sa quête. La plume de l’auteur est très simple ce qui peut permettre aux jeunes ados de lire cet ouvrage sans soucis. Le langage est même familier… Même si le mal guette, le roman n’est pas noir.
Il est composé de trois parties et je ne sais pas si c’est un choix de l’auteur ou non mais j’aurais presque préféré avoir deux romans plus courts avec les deuxièmes et troisièmes parties, ainsi qu’un préquel ou antépisode avec la première partie. Je pense que ça aurait entretenu LE mystère qui n’est guère présent pour le lecteur… De plus ça aurait peut-être permis à l’auteur de plus développer les contrées dans leurs descriptions, leurs us et coutumes, et des rencontres un peu plus longues avec leurs habitants.
Les personnages sont sympathiques. J’ai beaucoup apprécié ce groupe de jeunes qui se font nommer Les Dragons. Leurs personnalités et origines diverses sont complémentaires. Concernant Céleste, même si ça peut agacer certains qu’elle se refuse de croire en sa destinée, j’ai aimé justement son caractère terre à terre qui tranche totalement dans cet univers fantasy. Juste petit bémol, le fait qu’elle conserve son prénom après avoir perdu la mémoire et que ces amis ne fassent pas le rapport entre elle et la princesse disparue, surtout vers la fin, je trouve ça un peu trop.
En ce qui concerne le mal et ceux qui le composent, j’ai apprécié que l’auteur ait poussé le vice de faire de la sœur de Céleste sa pire ennemie. C’est assez rare dans les romans que des frères ou sœurs de sang se haïssent. En général ce sont souvent des demi-frères ou sœurs…
J’ai passé un bon moment avec cette lecture et je la conseille aux jeunes ados qui, je pense, serons moins pointilleux sur les détails.
Extrait :
- Comment peux-tu faire de la peine à maman comme ça Félonie ?
- Occupe-toi de tes oignons Eden ! ça ne te regarde pas. Retourne donc dans les jupes de maman et fous-moi la paix !
- Tu as tort Félonie, tu n’es pas l’héritière, c’est Céleste. Et quoi que tu dises, elle reviendra, j’en suis sûr. Tu es méchante et égoïste, tu te moques pas mal de Céleste, tu étais même contente quand elle a disparu ! Pourquoi tu ne l’avoues pas ?! Tu as toujours été jalouse d’elle !
- Alors tu veux que j’avoue Eden ! Ok, alors voilà, j’avoue ! Oui, je me moque de Céleste, oui je suis jalouse d’elle, ET OUIII j’ai été HEUREUSE ! Quand elle a disparu ! L’idée qu’elle soit morte me réjouit, et tu sais pourquoi Eden ? Parce que comme ça, c’est moi l’héritière ! Elle a toujours été la première pour tout, c’était Céleste par ci, Céleste par là, et même encore maintenant, alors qu’elle n’est plus là, elle trouve le moyen de tout monopoliser ! Mais tu vois, elle n’est plus là, c’est moi qui prends sa place, et si on la retrouve… si non la retrouve c’est moi qui la ferai disparaître ! ricana-t-elle avant de partir à la suite de ses parents.
- Je t’en empêcherai Félonie, et si Céleste revient, je l’aiderai… murmura-t-il.
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