Les Montagnes Russes
TITRE : Les Montagnes Russes
AUTEUR : S.M. GERHARD
EDITIONS : Dreamcatcher
Résumé
Maxence un futur architecte trop gentil pour son bien et Xander l’archétype du cadre à qui tous réussi, découvrent avec souffrance et bonheur que nos cœurs font parfois de drôles de voyages.
Ils pensaient qu’en rencontrant la bonne personne, la vie serait tranquille et facile, mais il arrive que le parcours vers l’amour ait des hauts et des bas, comme lorsque nous montons sur des montagnes russes.
Mon avis
Je remercie les éditions Dreamcatcher de m’avoir fait découvert un nouveau petit texte de S.M. GERHARD, aussi court qu’une nouvelle et original dans sa conception.
L’auteur nous dévoile, dans Les Montagnes Russes, une romance MM avec toute sa douceur et sa fausse complexité, car l’amour se doit d’être simple et pur. L’originalité de ce texte c’est le point de vue. En effet, l’auteur nous présente cette courte histoire sous le point de vue des trois principaux personnages : Max, Alexander et Sandra. Max et Sandra se connaissent depuis longtemps. Le jeune homme rend souvent service à son amie en l’accompagnant lors de soirée afin d’éviter qu’elle ne se fasse trop aborder. C’est lors d’une de ces fameuses soirées lors du travail de Sandra, qu’il rencontre Alexander, le nouveau patron américain de Sandra. Des sentiments naitront chez Max mais il croira être le seul à les partager durant presque une année.
En développant ces trois points de vue, le lecteur découvre les sentiments de chaque personnage, leurs doutes et leurs surprises. La plume de l’auteur est toujours aussi agréable et il est presque dommage de ne pas avoir plus développé son texte afin d’en faire un roman. D’ailleurs à quand un texte plus long ?
Ma chronique est certes un peu plus courte que d’ordinaire mais je crains de trop en dévoiler sur l’intrigue. Sachez que ce texte est vraiment joli et généreux en mettant en avant une belle romance…
Extrait
Misérable, quand je réalisais que j’étais devenue une caricature à plus d’un titre : le jeune homo ayant le béguin pour un bel hétéro plus âgé, l’insignifiant attiré par la flamme de la beauté.
Le plus heureux, quand j’appris par Sandra qu’il était homosexuel comme moi, mais le plus triste parce qu’il me pensait hétérosexuel. Il avait demandé à ma colocataire quand nous allions officialiser notre union, vu qu’elle affichait depuis peu une bague de fiançailles que Pierre lui avait glissée au doigt et s’il fallait prévoir rapidement son absence pour faire un petit Bardin-Devos. C’était triste et ironique, car je ne serais jamais père.
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