Un joyeux Non-Anniversaire

TITRE : Un joyeux non-anniversaire
AUTEUR : Mell 2.2
EDITIONS : Sharon Kena

Résumé

Vous n'avez qu'un anniversaire, uuuuun par an ! Un anniversaire seulement par an... Et ce n'est pas une excuse pour que ce jour soit moins foireux que les 364 autres avec Théonis ! L'intelligence n'est pas héréditaire, mais saviez-vous que la poisse si ? La preuve par ici.... NON ! ICI, à gauche... L'autre gauche ! Raaah !

Mon avis

Mell nous fait l’immense plaisir de permettre à ses lecteurs de retrouver ses personnages de sa saga Mon Humour Fascinant au travers de nouvelles très sympas. Après Théonis-O’-Lantern, j’ai lu avec plaisir le Joyeux Non-Anniversaire en découvrant un Théonis plus sensible et très humain.

J’ai beaucoup apprécié cette courte lecture mettant en avant cette sensibilité. Notre Théo va fêter son anniversaire. Coup de blues. Malgré l’âge indiqué sur sa carte d’identité, il a toujours le même visage presque infantile. Je découvre également son fiston (il ne me reste plus qu’à lire le dernier tome de la saga) Jean-Armageddon ainsi que la fille de Juju et Caliel, Moïsette. Petite parenthèse : je kiffe les prénoms !! Bref, l’anniversaire ne va pas réellement se dérouler comme Théo aurait pu le prévoir mais il y a une très belle leçon d’amour au final.

J’ai beaucoup aimé la profondeur du texte qu’on ne découvre au final qu’à la fin même avec les parties de rigolades que nous offrent le texte. Une nouvelle fois, l’auteur nous démontre l’amour de Penny ou Théonis !

Extrait
C’est de mauvaise grâce que je quitte mon refuge aquatique. J’entoure mes hanches d’une serviette et essuie la buée sur le miroir pour fixer cette tronche d’adolescent qui ne me quittera jamais. J’ai l’impression d’avoir vécu aussi longtemps que les fondations de ce monde, et pourtant, le reflet ne me renvoie pas le poids des siècles. J’ignore combien de temps encore je suis resté prostré ainsi, mais je sursaute lorsque deux petits bras s’enroulent autour de ma taille. Penny pose sa joue chaude contre mon échine, un profond apaisement m’envahit. Il n’y a qu’auprès d’elle que je me sens vivre. Près d’elle, je ne suis pas cette enveloppe vide créée de toutes pièces pour être une créature de servitude. Près d’elle, la coquille creuse se remplit et mon âme pleure de joie chaque seconde que le Seigneur fait. Avant Penny, je n’étais pas complet. Ma trop longue existence me semble désormais trop courte pour être profitable à ses côtés. L’éternité ne suffira sans doute pas. Je serre un peu plus fort ses mains et respire enfin à pleins poumons.