Périple en Terres d'Ajna

TITRE : Périple en Terres d’Ajna
AUTEUR : Pierre DUVAL
EDITIONS : Valentina

Résumé

An 959 du Pays de Vô, Terres d’Ajna.

Lorsque Gardick se voit confier par hasard une étrange et fascinante boule noire, il est loin de se douter que cet évènement va l’entraîner dans un périple plein de rebondissements et de dangers.

Convoité par d’inquiétants personnages, l’objet mystérieux révèle bientôt sa véritable nature et il réalise l’incroyable mission dont il se trouve investi.

Avec l’aide de ses amis, il se lance dans une aventure périlleuse et fait la rencontre d’un peuple aux ressources insoupçonnées, tandis que des adversaires plus puissants encore se dressent en travers de sa route.

Au terme d’une quête où magie et camaraderie ne sont jamais très loin, Gardick et ses compagnons parviendront-ils à instaurer un nouvel Age d’Or pour les peuples des Terres d’Ajna ? Et si tout dépendait de ces étranges créatures dont seules parlent les Anciennes Légendes ?

Mon avis

Tout d’abord je souhaite remercier les éditions Valentina d’avoir organisé ce concours qui m’a permis de gagner cette œuvre et de découvrir cet auteur de talent. J’ai été séduite par la couverture qui est juste sublime avec un grain de mystère qui attire l’œil indéniablement. A cela, ajoutons le résumé qui n’est autre qu’une promesse d’un monde de fantasy, et je n’ai pas pu résister !

Au fil des pages j’ai commencé à « comparer », en bien (je tiens à le dire) ce roman à celui d’Eragon notamment par cette histoire d’œuf confié dans l’urgence à un inconnu qui, par chance, est un homme de bien. Ensuite, vient le « périple » qui étrangement m’a rappelé un peu celui de Frodon dans le Seigneur des Anneaux (avec également, ce clin d’œil du meilleur ami qui ne lâche pas le héros d’une semelle). Ayant adoré ces deux œuvres, j’ai pris un immense plaisir à lire celle-ci. Je tiens bien à préciser que seuls un ou deux faits m’ont fait rappelé Eragon et le Seigneur des Anneaux mais il n’y a rien à redire sur le plan du roman, sur le monde crée de toutes pièces… Il n’y a aucune inspiration de l’auteur sur d’autres œuvres. C’est juste moi qui me suis fait un rapprochement !

J’ai beaucoup aimé l’univers crée par Pierre Duval mettant en scène des créatures fantastiques comme le Yaouvi ou encore le peuple Pildù. J’aimerais d’ailleurs beaucoup connaître d’où est venue l’inspiration de l’auteur… De légendes réelles ou a-t-il tout imaginé de A à Z ! J’avoue être très curieuse à ce sujet. Pierre Duval a su mettre en place avec élégance le contexte, l’Histoire de ce territoire, et ces personnages sans alourdir le récit de descriptions interminables. On entre directement dans un contexte « humain ». On s’attache facilement à Gardick qui mène une vie bien paisible jusqu’à ce que sa route croise un autre mojik à l’agonie qui lui confie une boule noire avec une mission : ne pas la laisser tomber entre de mauvaises mains ! Evidement, le périple va s’annoncer plus périlleux et plus compliqué que prévu. Notre héros ne semble pas s’apercevoir de l’importance de sa mission et du danger qui l’entoure. Gardick paraît naïf mais il gagnera vite en maturité. Des compagnons vont l’aider dans sa mission dont son meilleur ami (qui m’a fait bien rire) Jarnick, et Risick, un grincheux qui a des raisons de l’être puisque c’est son frère qui a confié la pierre noire à Gardick.

Je ne sais pas si Pierre Duval a prévu une suite à ce roman mais le sous-titre, La résurgence des Yaouvis, me fait espérer pouvoir retrouver Gardick et ses compagnons pour de nouvelles aventures plus magiques encore…

« Talonné par Gardick, Risick marqua un temps d’arrêt pour jeter un œil à droite puis à gauche avant de s’élancer hors de l’allée. Les deux Mojiks traversèrent au pas de course la ruelle et s’enfoncèrent dans une deuxième allée, plus étroite et plus sombre encore que celle qu’ils venaient de quitter. Une poubelle y était renversée et son contenu éparpillé au sol faisait le régal de rats potelés et grisonnants qui ne daignèrent même pas interrompre leur dîner au passage des deux fuyards.
Risick entra brusquement dans une maison sur leur gauche, lui faisant signe de l’y suivre, puis repoussa la porte et plaça un madrier en travers. Toujours en silence, ils regagnèrent alors l’étage où il fit jaillir la flamme grasse d’une lampe à huile, avant de prendre place sur un vieux matelas couché à même le sol, invitant Gardick à l’imiter.
- Une patrouille maroïe… Vous l’avez vraiment échappé belle ! Quelle idée de venir traîner ici après tout ce qui s’y est passé… J’espère au moins que vous n’avez pas poussé la bêtise jusqu’à amener ce que vous savez avec vous ?
- En fait… si… fut-il bien contraint de reconnaître d’une voix assez gênée. Comprenez-moi… Je ne savais vraiment pas quoi faire. Je me doutais qu’il avait dû se passer quelque chose mais j’espérais… à nous assurer qu’il était plus
- Vous espériez quoi ? Vous pensez bien que si nous avions pu, nous serions venus le récupérer il y a un moment déjà ! Nous avons longuement hésité d’ailleurs, mais Tarnock continuait à nous assurer qu’il était plus en sécurité là où il se trouvait. Loin d’ici… Et voilà que vous l’amenez droit dans la gueule du loup ! Ne vous rendez-vous donc pas compte que des Mojiks ont payé de leur vie pour le protéger ?! Vous ne comprenez donc rien à rien ?!
- Pour être franc, non, je ne comprends pas grand-chose ! s’insurgea Gardick. »

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