Les Originels - Tome 2 - Les Rescapés
TITRE : Les Originels
T2 – Les Rescapés
AUTEUR : Charlène GROS-PIRON
EDITIONS : Anyways
Résumé
Ils étaient quatre et ils ont tant affronté, en en payant les conséquences. Ils n’avaient rien demandé, ils ont pourtant été élus par les éléments. Et désormais, après tout ce qu’ils ont déjà vécu, nos adolescents vont s’apercevoir qu’il ne s’agissait que d’un début.
Ils seront six. Deux nouveaux élus les rejoindront, insoupçonnés et pourtant si proches.
Toujours avec Cécile à leur tête, le petit groupe va devoir fuir, fuir loin de tout ce qu’ils connaissent, dans des terres lointaines, pour trouver la sécurité. Du moins le croient-ils. Parce que ce qu’ils vont trouver à l’arrivée dépassera tout ce qu’ils ont jamais imaginé. Pour devenir ce que l’on attend d’eux, ceux que l’on surnomme désormais les Originels vivront les pires moments de leur existence.
Afin d’accomplir leur destinée, ils n’auront de cesse de repousser leurs limites.
La foi, l’amour, l’amitié et l’humour seront leurs seuls secours face à cette obscurité.
Et s’il y avait plus à craindre que la mort ?
Mon avis
Après la fin cliffhanger du tome 1 de cette saga fantastique, je n’ai pu résister à poursuivre ma lecture avec le tome 2 et retrouver les quatre jeunes gens, héros de ce roman.
La surprise de ce second est la trame… En effet, les choses sérieuses débutent et les adolescents vont se retrouver confronter à un grand danger. Leurs talents vont être considérés comme très dangereux par l’agence gouvernementale et les moyens employés pour leur capture sont extrêmes. Ils vont devoir fuir et une nouvelle fois, tout repose sur Cécile. Autre fait surprenant : de quatre, les originels passent à six (je tairais les identités des deux nouveaux mais Cécile va confirmer son rôle). Nos amis vont se retrouver dans un monastère où seuls les élus peuvent entrer. Alors qu’ils se croient en sécurité, le pire reste à venir !
Lors de ma chronique du premier tome, j’avais écris que j’attendais un peu plus de maturité chez les personnages afin que ça se ressente dans la plume. J’avoue que l’auteur a exhaussé mon souhait. Les protagonistes principaux vont murir, devenir adultes et la plume sera plus virulente. Les scènes d’actions et celles dans le monastère sont un peu plus violentes et correspondent ainsi à ce que les Originels vont devoir accomplir : sauver le monde ! Chacun a un rôle et une place dans le groupe. Le malheur les touchera et je pense que ce n’est que le début. Ils rencontreront pour la première fois les Rescapés et là, on comprend certaines scènes du premier tome prouvant que l’auteur avait vraiment un plan des personnages dès le départ.
La plume est plus fluide que dans le premier tome amenant plus en avant la maturité de la narratrice, Cécile. Ce second tome nous donne un aperçu des sacrifices qu’il risque d’y avoir dans l’ultime tome. Je ne sais pas comment se tournera la confrontation entre les Originels et les Rescapés mais je sens que ça ne sera pas de tout repos surtout pour le lecteur. Personnellement, je me suis attachée à ces six jeunes formant trois couples et l’idée de la perte de l’un d’eux me serre le cœur mais s’il doit en être ainsi, soit ! Le troisième tome est dans ma liseuse. Je n’ai pu m’empêcher de l’acheter afin d’avoir le fin mot de cette histoire d’autant plus que l’auteure nous laisse à nouveau en plein suspens.
Extrait
J’avais été persuadée que tout irait bien. Nous étions ensemble, alors les choses allaient forcément changer, non ? J’avais pu m’assurer que Shaïna tenait toujours le coup, même si le fait qu’elle eût été la seule à ne pas prononcer un seul mot trahissait le signe qu’elle était au bord du gouffre. Elle luttait, sauvagement, tous les jours. Et la revoir, petite sœur de mon cœur, m’avait apaisée. Nicolas aussi, tenait bon, il réussissait même à faire de l’humour, même s’il était réellement scandalisé qu’on lui eût piqué son caleçon. Il accusait le choc, lui aussi. Et il m’avait offert un éclat de rire, comme on offre un éclat de soleil en été. C’était bien plus que ce que je pouvais demander.
Et puis… il y avait Sébastian. J’avais ressenti son manque à travers le mien, j’avais éprouvé son amour en écho au mien, et cela aurait pu me déchirer. Si j’avais pu, en cet instant, prisonnière de mon propre esprit, j’aurais pleuré, j’aurais même peut-être crié. Il était ma force, mais aussi ma faiblesse. Ma pire faiblesse. Le voir démoli à ce point, retenu seulement par l’amour que nous partagions… j’aurais pu tomber en pièces. Petits morceaux épars, disloqués.