Le Prince du Désert
TITRE : Le Prince du Désert
AUTEUR : Joy Maguène
EDITIONS : Editions du 38
Résumé
Riche héritière, amatrice de shopping et de folles soirées, Wendy a l’habitude du luxe. Pourtant, rien ne l’a préparée à sa rencontre avec Sumayah, au milieu du désert. Un prince moderne qui la trouble étrangement et éveille en elle une sensualité nouvelle.
Impossible de céder à son charme. Le père de Wendy risquerait de la déshériter, et cela, c’est hors de question.
Une romance aux parfums de mille et une nuits, aux saveurs épicées, aux étreintes passionnées.
Mon avis
Après Alpha & Oméga de Gilles Milo-Vacéri, je me suis attaquée à un autre roman de l’été des Editions du 38 : Le Prince du Désert. Je pénètre dans une romance d’un tout autre univers…
Wendy, notre héroïne, est une riche héritière qui profite de la vie, aime le luxe mais moins le travail qu’elle semble fuir. Afin de la sortir de son cocon, son père l’amène avec lui dans le désert afin de signer un gros contrat avec le Cheik Sumayah Del Aymân. Si la jeune femme ne parait guère réjouie à cette idée, c’est qu’elle doit en plus suivre les consignes de son père et rester sage surtout envers la gent masculine. Sa rencontre avec le fils du Cheik, Sumayah, risque de bouleverser bien des choses…
Le prince du désert est une romance qui ne manque pas de piquant avec un personnage féminin pétillant et un « mâle » qui a tout pour lui : charme, richesse, attention, etc. La plume légère et fluide nous permet de rapidement plonger dans ce récit où la romance ne tarde pas. Le texte est un peu court. J’aurais peut-être apprécié prendre plus de temps à la découverte des personnages et de leurs sentiments naissants ainsi que des lieux ressemblant aux palais des 1001 nuits !
Pour conclure, je dirais que ce petit roman est parfait à lire les doigts de pied en éventail au bord de la plage ou autre durant les vacances. Il se lit rapidement, sans prise de tête. On rit et on frissonne de plaisir avec Wendy. Bref, une jolie découverte !
Extrait
Son éclat de rire me surprend, mais surtout le transforme en être accessible, presque enfantin, innocent. Des petites ridules marquent le coin de ses yeux encerclés par de longs cils noirs. Son nez droit se plisse légèrement, ses lèvres s’ourlent, des lèvres charnues, gourmandes, attirantes. Son visage, aux traits parfaitement dessinés, est une ode à la couleur marron. Je n’en ai jamais vu autant, je pourrais même les définir. Ses paupières sont chocolat au lait. Ses joues caramel. Son cou : brun foncé. L’éclat de ses yeux… Bordel, l’éclat de ses yeux est noisette avec des paillettes plus claires, presque or. Comme les Ferrero rochers. Cet homme me donne envie de le manger. Il doit percevoir mon trouble, son rire s’arête net, il se fige, me fixe avec un regard particulier, qui transforme alors le Ferrero rocher en café noir, intense.
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