Il était une fois

20 janvier 2015

TITRE : Il était une fois
5 contes à redécouvrir
AUTEUR : Eloisa JAMES
EDITIONS : J’ai lu

Résumé

Il était une fois, il n’y a pas si longtemps…
Une jeune fille opprimée par sa marâtre d’éprend du fiancé de sa sœur…
Une belle audacieuse affronte dans son château un lord monstrueux…
Une épouse disgracieuse trahie prend sa revanche et se métamorphose en une sublime beauté…
Voici cinq contes de fées classiques recrées par une auteure à la plume malicieuse et sensuelle, pour notre plus grand plaisir. Cinq histoires d’amour, folles et passionnées pour nous, les femmes d’aujourd’hui, qui sommes d’incorrigibles romantiques, toujours friandes d’aventures, de potions magiques et de princes canailles.

Mon avis

Suite à de nombreux avis positifs sur les contes revisités d’Eloisa James, je me suis lancée dans cette lecture après m’être procurée l’intégrale de 1177 pages.

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces cinq histoires. Mais ne vous leurrez pas… Même si l’auteur fait quelques allusions aux contes dont elle s’est inspirée, ce ne restent que des allusions… Tout d’abord, aucun prince ! Nos charmants héros sont ducs ou marquis, donc de la haute société… Il n’y a pas d’abracadabra !! Les récits se déroulent principalement au XIXème siècle. Enfin, nos « princesses » même si elles sont jeunes, virginales, ont plus de caractère qu’il n’en faut !

Pour bien comprendre, attention spolier, prenons les titres des récits. Au douzième coup de minuit est un rappel de Cendrillon. Mais nous n’y retrouvons que la marâtre, les pantoufles de verre et la marraine (loin d’être une bonne fée). La demi-sœur n’est pas mauvaise, c’est une « cruche » désolé du terme mais elle est bonne…
La Belle et le Bête : pas de monstrueuse bête féroce ni de château abandonné ! Non, la bête n’est qu’un homme de très mauvais caractère, gueulant constamment, ayant eu un accident très grave le laissant un peu handicapé d’une jambe. Quant à la Belle, elle se retrouve en potentielle fiancée après s’être faite « draguée » par un prince et que des rumeurs la laissent supposé enceinte. Pour ajouter du piment à l’histoire, la fiancée a été choisie par le père de la Bête, laquelle le hait !
La princesse au petit pois : ici hormis une discussion entre les protagonistes bavardant de ce conte, je n’ai guère trouvé de rapport. Un duc recherche une épouse et laisse le soin à sa mère de la choisir. Ils accueillent deux sœurs dont l’une est déjà fiancée, mais le duc s’éprend de la mauvaise dont les manières ne plaisent guère à la duchesse.
Une si vilaine duchesse est une reprise du Vilain Petit Canard. Malgré le manque de grâce de la jeune femme, elle se marie avec son ami d’enfance, un duc dont le père est surendetté. L’héritage de la jeune femme aidera la famille à rembourser ses dettes. Mais voilà, la jeune épouse apprend que ce mariage qui était censé être d’amour, ne l’est pas… même si le duc l’aime sincèrement.
La jeune fille à la tour : la tour de Raiponce ! Même si la duchesse n’a pas les cheveux aussi longs que la princesse, elle s’installe dans une tour que le duc devra escalader pour se faire pardonner son attitude déplorable.

Comme vous l’avez compris, les 5 récits se ressemblent sur certains points : une jeune femme issue de la noblesse et un jeune homme duc ou marquis tombent amoureux. Pour certains le mariage se fait au début du récit, pour d’autres à la fin… Quoiqu’il en soit, ils affrontent tous des ennuis de ménage avant de pouvoir roucouler en paix… L’auteure nous fait même le plaisir d’écrire quelques lignes sur « quelques années plus tard » !

Même si j’ai beaucoup apprécié ma lecture, je dois avouer que j’ai dû effectuer deux pauses car au bout d’un moment, ça devient lassant… Autre chose qui m’a agacé : la virginité des jeunes femmes ! Certaines tombent dans les bras de leur Duc avant le mariage… Et cette notion de fierté de Monsieur qui dépucelle la jeune vierge !!! Grrr… (ok, c'est mon côté femme moderne qui grince des dents). Mais ce sont de bonnes histoires, très bien écrites, dans lesquelles on se plonge avec beaucoup de facilité ! Il n’y a pas de trop plein d’informations qui pourrait nous faire perdre le fil. Les récits sont bien construits comme le sont les contes.

Pour finir, c’est une belle lecture, très agréable surtout pour une femme aimant les histoires d’amour se finissant bien. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…